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Adrien MARET est doctorant en science politique au sein du laboratoire CESDIP. Actuellement en deuxième année de thèse, ses travaux portent principalement sur le secteur associatif intervenant dans l’univers Prison/Justice.
Armèle CLOTEAU est doctorante en sociologie au laboratoire Printemps et est associée au laboratoire de recherche Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe – SAGE (Sciences Po Strasbourg) et au Centre Européen de Sociologie et de Science Politique – CESSP (CSE-EHESS). Sa thèse est intitulée « Les « accro-industries » à Bruxelles. Les groupes d’intérêt de l’industrie agroalimentaire et la mise sur le marché de produits addictifs en Europe ». Elle a également travaillé, dans le cadre des ses travaux en sociologie de l’action publique, sur la question de la mise en place de mesures de « lutte contre le gaspillage alimentaire » en France et aux États-Unis, mais aussi sur la médiatisation des changements climatiques dans la presse nationale.
Arezki CHERFAOUI est doctorant au laboratoire Printemps. Le titre de son projet de thèse est « La structuration de la recherche française dans le champ des aires culturelles. Contribution à l’étude des logiques scientifiques à l’œuvre en situation d’émergence paradigmatique ». Ses travaux portent notamment sur l’institutionnalisation des aires culturelles en France dans le champ académique.
Clément PETITJEAN est doctorant en civilisation américaine (Paris-Sorbonne, laboratoire Histoire et Dynamique des Espaces Anglophones – HDEA), rattaché au laboratoire Printemps. Le titre de sa thèse est « Ne faites pas pour les gens ce qu’ils peuvent faire par eux-mêmes : Le community organizing, trajectoires militantes et dynamiques d’empowerment à Chicago et à Detroit ».
Lors d’une première partie, nous aurons d’abord le plaisir d’accueillir Adrien MARET pour une présentation intitulée « Délimitation d’un objet d’étude en thèse à la fin de la phase exploratoire. Du secteur associatif Prison/Justice aux associations de bénévoles de l’espace pénitentiaire. »
Après avoir dressé un panorama assez général, il s’agira plus spécifiquement de décrire la diversité de la présence associative bénévole en détention. Il s’agira également d’expliciter ce qui a mené à délimiter les recherches à cette catégorie d’acteurs et aux « têtes de réseaux » qui les regroupent.
D’une manière plus générale, tout en revenant sur les données recueillies lors de cette « phase exploratoire », cela nous permettra également d’échanger sur les questionnements qui accompagnent cette période charnière dans l’idée d’alimenter la réflexion méthodologique et épistémologique de notre séminaire.
La seconde partie de la séance sera consacrée à un atelier autour de la méthode ethnographique et de ses enjeux aux travers de vos expériences croisées et de celles d’Arezki CHERFAOUI, d’Armèle CLOTEAU et de Clément PETITJEAN.