
Fonctions
- Doctorante en science politique (2023-) auprès de l’UVSQ – Paris-Saclay (ÉD n° 629 Sciences sociales et Humanités), sous la direction de Jacques de Maillard et Renaud Epstein
Coordonnées
Domaines de recherche
- Sociologie de l’action publique
- Sécurité publique
- Méthodes qualitatives de la recherche en sciences sociales
Formations
- 2021-2022 : Master 2 en science politique (mention bien), parcours analyse des politiques publiques (Sciences Po Lyon, France)
- 2015-2016 : Master 2 en science politique (mention très bien), parcours affaires publiques (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France)
- 2014-2015 : Master 1 en science politique (mention bien), parcours sociologie et institutions du politique (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France)
- 2013 : Licence en science politique (Université de Florence, Italie)
Objet de la thèse
Gouverner et produire la sécurité dans les territoires. Les élus locaux à l'épreuve des mobilisations contre l'insécurité : une comparaison Lyon-Bordeaux-Nantes
Résumé :
Ce travail de recherche explore les logiques des politiques de sécurité mises en place dans trois quartiers de centre-ville en France, saisies à l’articulation entre demande sociale de sécurité et son traitement par les pouvoirs publics. Situés au cœur de grandes agglomérations, ces quartiers font l’objet de mobilisations contre l’insécurité aux contours variables ; celles-ci sont portées par des collectifs d’habitants et de commerçants dont les revendications s’adressent d’abord aux élus locaux, désignés comme les premiers responsables de situations sécuritaires qui se dégradent. Cela est d’autant plus visible quand il s’agit d’exécutifs municipaux à gauche de l’échiquier politique car ces mobilisations peuvent appuyer un discours critique de l’État au sujet du laxisme et de l’inaction des maires sur les questions de tranquillité-sécurité publique (et vice-versa). Après avoir documenté ces mobilisations au caractère souvent irrégulier, nous mesurons, d’une part, leur impact sur l’agenda politique local par l’enrôlement des groupes mobilisés par exemple. D’autre part, nous nous intéressons aux réponses apportées par les pouvoirs locaux aux préoccupations mises en exergue par ces mouvements, à leurs cadrages et à leur évolution dans le temps. Plusieurs registres sont utilisés par les édiles et leurs adjoints afin de se montrer soucieux d’agir (proximité, légitimité, pragmatisme…), ce qui demeure une priorité. L’étude des mobilisations urbaines pour plus de sécurité réinterroge le fonctionnement de la gouvernance multiniveaux de la sécurité à l’échelle locale ; partant, l’analyse s’attache à comprendre les ressorts et les effets mêmes de ce gouvernement partagé par une approche moins centrée sur les partenariats et la coordination inter-institutionnelle, et plus ouverte aux contributions de la société locale. Pour ce faire, la thèse croise les outils théoriques et conceptuels issus de la sociologie de l’action publique, de la sociologie politique du pouvoir local et de la sociologie des mouvements sociaux. La recherche sera menée en perspective comparative à partir des dernières élections municipales de 2020 à travers trois terrains en France, à Lyon, Nantes et Bordeaux ; elle emprunte essentiellement à des méthodes qualitatives (entretiens semi-directifs, observations) et à un suivi régulier de l’actualité (lois, règlements, documents administratifs, revues de presse).
Mots-clés :
Action publique – Sécurité locale – Gouvernance multiniveaux – Territoire – Mobilisation – Habitants/Commerçants
Enseignements
- sept.-déc. 2022 : Chargée de TD » Méthodes qualitatives » L3 science politique (Faculté des sciences politiques, juridiques et sociales, Université de Lille)
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