Vous trouverez ci-dessous quelques lignes de présentation des nouveaux membres du Cesdip, que nous sommes très heureux d’accueillir !
Leilat Seurat et Julien Larrègue sont chercheur·es associé·es, et Jérémy Geeraert est post-doctorant sur le projet ANR CrimScapes (part d’un projet européen Norface).

Jérémy Geeraert

Jérémy Geeraert est sociologue, spécialisé en santé et en migration. Il a soutenu sa thèse de sociologie en octobre 2017 à l’université Paris 13 sur le sujet de l’accès aux soins des personnes éloignées du système de santé en prenant l’exemple des Permanences d’accès aux soins de santé à l’hôpital public. Il a été chargé d’enseignement à l’université Paris 13 et à l’Université Humboldt dans le département d’ethnologie européenne. Entre octobre 2018 et janvier 2021, Jérémy a poursuivi ses recherches dans le cadre d’un postdoctorat au Centre Marc Bloch et à l’Institut d’ethnologie européenne de l’Université Humboldt sur l’accès aux soins des étrangers au statut de séjour précaire en France et en Allemagne. Depuis février 2021, il a intégré le projet européen CrimScapes dont la partie française est dirigée par Mathilde Darley. Dans ce cadre, il mène une recherche sur la criminalisation de l’aide aux migrants, notamment dans le champ du sauvetage en mer et en montagne.

Leïla Seurat

Diplômée d’un doctorat en science politique (2014), et du master de recherche « monde musulman » de Sciences-Po Paris, Leila Seurat a publié sa thèse consacrée à la politique étrangère du Hamas palestinien sous le titre « Le Hamas et le monde ». Depuis 2015, elle a orienté ses travaux autour des questions relatives au maintien de l’ordre au Liban : réforme de la police; transfert du community policing; encadrement des protestations collectives. Dans le cadre du programme postdoctoral « ambassadeur » de la DGRIS, elle a séjourné une année à Beyrouth ce qui lui a donné l’opportunité de fonder ses enquêtes sur une démarche ethnographique. Les processus révolutionnaires engagés en 2015 et en 2019 au Liban et la participation de « milices » à la répression des manifestations lui ont également permis de réfléchir aux articulations entre police des foules et formes para-étatiques de maintien de l’ordre.
Parallèlement à ces travaux, elle a également bénéficié de plusieurs Crédits de de recherche du Bureau Central des Cultes en vue d’analyser les dynamiques du marché du pèlerinage à La Mecque, étude qu’elle a par la suite réorienté vers des publications académiques.

Julien Larrègue

Julien Larregue a soutenu sa thèse consacrée aux théories biologiques du crime à Aix-Marseille Université en juin 2017. Après un postdoctorat au Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (Montréal) et une année d’ATER à l’ENS Paris-Saclay, il est désormais postdoctorant au sein du département de sociologie de l’Université de Copenhague. Tout en poursuivant ses recherches sur les interactions entre sciences sociales et sciences biologiques, il s’intéresse également aux rapports entre la science et le droit à partir de deux cas d’étude principaux :

  1. le recours à l’expertise biologique des corps (génétique et neurosciences) dans le champ pénal
  2. les enquêtes pour suspicion de fraude scientifique en psychologie sociale.